19 - La charcuterie

Le service traite 70 porcs par jour au début des années 1930 et plus de 2000 par mois dans les années 1950, 100 porcs à l’heure au début des années 1960.

Ils partent avec un monte-charge vers le troisième étage, sont conduits par un couloir vers le « piège » où ils sont assommés, passent sur la table de saignée, à la cuve à échauder, sont grattés et vidés puis fendus en 2 et suspendus à des crochets glissant sur un monorail. Après l’inspection vétérinaire, les quartiers partent en chambre froide. Un porc reste moins de 20 minutes au 3e étage.
Dans la salle de découpage au deuxième étage, on effectue la répartition entre saloir, triperie, fondoir et viandes fraîches. Le travail des viandes est rapide : par exemple, un poussoir automatique réalise un kilomètre de saucisses calibrées en une heure.

Salle de fabrication

Un hall de 300 m² abrite les appareils de cuisson (marmites basculantes, fours à vapeur, étuves électriques) et on y confectionne des pâtés-croûte.

Salle de cuisine

Machines, hachoirs et cutters

Fabrication des pâtés

La centralisation des produits finis est faite au premier sous-sol, à 12 ° : on y réalise le conditionnement, l’étiquetage, la préparation des commandes, qui partent par des transrouleurs vers une chambre froide. Les produits se retrouvent sur les comptoirs des succursales 2 jours après l’abattage.
Cette organisation de la charcuterie s’inspire des abattoirs industriels américains où les opérations commencent à l’étage supérieur.