Consciente que certaines pratiques d’entretien des espaces verts sont nuisibles aux écosystèmes, la commune s’est engagée dans cette réflexion et a d’ores et déjà mis en œuvre des pratiques plus vertueuses.
→ La suppression de l’utilisation des produits phytosanitaires (herbicides notamment), qui correspond à une prescription légale, pose le problème d’une solution alternative pour le nettoyage des herbes folles, le long des trottoirs par exemple. Faut-il tolérer ces herbes folles ? Faut-il faire procéder à un sarclage manuel, à quel coût ? Les riverains peuvent-il mettre la main à la pâte comme ils le font pour le déneigement ?
→ L’utilisation d’engrais organiques plus respectueux de l’environnement.
→ La gestion différenciée des espaces verts se traduit par l’identification et la classification de ces espaces. La mise en œuvre de prairies fleuries augmente la variété des espèces végétales et constitue des refuges et des ressources, en particulier pour les insectes pollinisateurs. S’ajoutent la différenciation des tontes en fonction de l’utilisation des lieux (moins fréquentes sur les talus), la modification des techniques de taille du patrimoine arboré et des fleurissements de la commune, l’apport de techniques de récupération de végétaux (broyage, compostage, paillage) et une utilisation raisonnée de l’eau.
→ La récupération d’eau pluviale à l’aide de citernes apposées aux abords des bâtiments municipaux.